14 juillet
Sur l'île aux peupliers, on continuait à tirer. Pauvre tonnerre s'évertuant dans le lointain... c'était un feu d'artifice si modeste.
Pourquoi était-il parti avant la fin ?
Maintenant, il avançait seul dans les rues du village. Les réverbères allongeaient son ombre sur la route. Il lui semblait marcher derrière lui-même.
Là-bas, cependant, les salves s'intensifiaient, tambourinaient et roulaient dans un crépitement de grêle. Le bouquet, pensa-t-il avec une sorte de regret. Il imagina les frêles roses de lumière s'envolant au-dessus des arbres, retombant lentement en pétales d'étincelles, puis s'éteignant, haillons d'épines grises, dans la nuit refermée [...]
Suite du récit à lire sur mon blog de nouvelles cheminderonde.wordpress.com