Quand le vieux saint Bouchard vivait encore à Selommes, mon village, il se fit faire un jour un panier d’osier. Un grand et beau panier à larges mailles qu'il voulait avoir pour puiser, disait-il, de l’eau à sa fontaine.
Pour puiser, disait-il, toute l'eau du grand ciel, au flanc de la colline verte d'où jaillissait sa source, comme une humble couleuvre habillée de reflets.
Dans ce pays de sources il avait en effet fait jaillir comme un autre sa fontaine, notre vieux saint Bouchard. Une fontaine pure, semée de cresson, d’écrevisses et de têtards bleus, murmurant dans sa mousse des mots qu'on ne comprenait pas [...] suite du récit sur mon blog de récits et nouvelles cheminderonde.wordpress.com