Deux vieilles chaises attachées l’une à l’autre
démodées, oubliées,
silencieuses, un peu raides.
Deux vieilles chaises attendant sur la rive,
si serrées, prisonnières,
mais à deux dans ce monde
solitaire.
Tournant résolument le dos au fleuve
qui s’en va tout là-bas
et ne reviendra pas,
deux vieilles chaises appuyées l’une à l’autre
bancales et fatiguées,
mais à deux sur le bord
du chemin.