La rose de janvier
Petite rose de janvier
Tandis qu'au jardin tu pleurais
Le vent d'un autre été
Te froissait de soie tendre
Le printemps ton amant
De ses doigts négligents
Effeuillait tes pétales
Et l'automne déjà
Jaunissait tes joues pâles
Dans chaque larme de la rose
Le temps tournoyant se reflète
Au grand miroir convexe
d'éternité
Pourquoi ne voyons-nous
Qu'une fleur qui se meurt ?