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Réminiscence : Album

Publié le par Carole

Réminiscence : Album
    A l'occasion de l'exposition Réminiscence, j'ai regroupé dans un album les textes précédemment publiés sur ce blog en association avec les photos.
 
    Vous pouvez consulter l'album en cliquant sur ce lien : 
 

Publié dans Divers

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Le vieux peintre

Publié le par Carole

Le vieux peintre
    Le vieux pommier fourbu refleurit au jardin. Quelques bouquets encore ont poussé cet avril, pistillant de printemps le linceul des lichens, sur les branches qui penchent et que l'on croyait mortes.
    Frêles chandeliers roses et balancés de brise, perlant de lueurs mauves la carcasse gris tendre du vieillard vacillant.
 
    Il se meurt, le bel arbre, chaque année un peu plus, mais il part en vieux peintre, et pose en s'en allant ses couleurs sur la toile
     où nos regards se prennent comme chair de pétales.
 

Publié dans Fables

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Amours, désastres et orgues... à propos de l'incendie de la cathédrale de Nantes - 18 juillet 2020

Publié le par Carole

Voici qu'elle a encore brûlé, la vieille cathédrale.
Et que l'orgue, qu'on avait pu sauver du grand incendie de 72, n'est plus aujourd'hui qu'un petit tas de bois noirci, d'étain fondu, et de cendres humides.
 
Ils ne chanteront plus, les grands tuyaux luisants qui grondaient, qui pleuraient, qui murmuraient et tempêtaient comme les quatre vents du monde, sous la rosace en fleurs.
Ils ne porteront plus, les atlantes au balcon, sur leurs crânes de chênes, leurs corbeilles de voix, leurs grands épis de sons, leurs moissons de beauté.
 
 
En hommage à l'orgue disparu de notre cathédrale, je réédite ici le petit article que je lui avais consacré, en un temps où je n'imaginais pas qu'il viendrait si vite, ce jour où je ne le verrais jamais plus, où je ne l'entendrais - jamais plus.
Amours, désastres et orgues... à propos de l'incendie de la cathédrale de Nantes - 18 juillet 2020
Le balcon
 
Au balcon du grand orgue se tiennent les gardiens de bois. Taillés sans doute, comme les Stradivarius, dans le tronc d'arbres droits et sciés en hiver, par ces nuits de gel clair dont ils ont retenu la lumière. Quand la musique monte et gronde dans les tuyaux de métal, ils penchent leurs vieux fronts pour qu'elle s'y berce et s'y repose, avant de descendre vers nous. Depuis tant de longs siècles gardiens têtes de bois -  corps racines, âmes troncs -  anges des grandes orgues nos amours et délices.
 
Du premier organiste de la cathédrale de Nantes, on n'a retenu que le prénom : il s'appelait Johannes. Ensuite vinrent :
Pierre Priou, Guillaume Ruaux, Maurice Charrier, Etienne Pine, Thomas Des Landes, Etienne Libourne, Jehan Tourteau, Pierre Rivière, Michel Cerisier, Jacques Dominel, André Bouvier, Charles de la Verdure, Robert Denain, Charles Pillet, Gabriel Lepaige, François Néron, René Néron, Julien Louin, Jean Loiseau, Yves Lemarié, Denis Boucherie, Jacques Collesse, Mathieu Desforaz, Jean-Christophe Walther, Denis Joubert, Aimée Goutel, François Benoist, Nicolas Minard, André Minard, Ernest Legrand, Albert Bélédin, Marcel Courtonne, Félix Moreau, Michel Bourcier, Gabriel Niel, Marie-Thérèse Jehan.
Une foule. Un peuple. Je sais que j'en oublie, et qu'aucun livre n'a noté le nom des souffleurs, des pauvres, des forts valets qui ont alimenté les soufflets de toute leur fervente servitude. Mais je sais aussi que l'orgue, lui, n'a oublié aucun d'eux. Et que leurs voix - toutes leurs voix - tremblent encore, vivantes, aux lèvres entrouvertes des vieux gardiens de bois.
 
J'ai vu Félix Moreau, très âgé, promener sur le pédalier et sur les cinq étages du clavier ses pieds et ses mains minuscules, fabuleusement agiles, prodigieusement humains.
Je l'ai entendu raconter, avec beaucoup d'admiration et une immense envie, la mort de Louis Vierne, l'organiste aveugle de Notre-Dame de Paris qui se coucha sur son instrument pour son dernier récital - tomba-t-il sur le clavier du récit ou sur celui de l'écho ? je ne sais, mais ce fut, je le reconnus dans la voix fascinée de Félix Moreau, comme un très long soupir des vieux tuyaux, un accord qu'on n'avait jamais entendu et qu'on n'entendra jamais plus, aussi dissonant que parfait.
 
L'un des jeux du grand orgue s'appelle la voix humaine.
Sur l'orgue de la cathédrale de Nantes, ce jeu est l'un des plus beaux.
 
(13 janvier 2012)
 

Publié dans Nantes

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Réminiscence, exposition photographique - Journées Art et Science - Saint-Etienne, du 15 au 18 mai 2019

Publié le par Carole

    Une exposition de mes photos intitulée "Réminiscence" aura lieu à Saint-Etienne, du 15 au 18 mai 2019, à l'occasion des Journées Art et Science (mezzanine de la médiathèque de Tarentaize).
 
Réminiscence, exposition photographique - Journées Art et Science - Saint-Etienne, du 15 au 18 mai 2019

 Vous pouvez visionner les photos exposées au moyen du diaporama ci-dessous (malheureusement, un bord noir apparaît).

Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama
Exposition Réminiscence - Diaporama

Exposition Réminiscence - Diaporama

Publié dans Divers

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Les gargouilles de Notre-Dame

Publié le par Carole

Notre-Dame de Paris, août 2011

Notre-Dame de Paris, août 2011

C'était en 2011, par un ciel d'été bleu moutonné de nuages légers comme fumée...
 
Elles menaçaient du poing, les anciennes gargouilles. Penchées sur l'univers, elles criaient au malheur de se tenir au loin. Elles étaient becs et ongles la gangue de laideur qui enserre le sacré pour que toute beauté se repose au secret.
Les yeux toujours ouverts, cornes à crever le vent, ailes à pointes de flèches, mâchoires à recracher les déluges et les guerres,
éternelles en diable, elles étaient les gardiennes.
 
Elles le savaient sans doute, ce que nous ignorions, qu'un temps pourrait venir où tout vacillerait. 
Les gargouilles, le sacré, la splendeur et les griffes, et tant de vieilles pierres où nos coeurs s'abritaient.
Dans la fumée qui monte vers le ciel qui noircit,
empuantie de cendres, 
comme un encens mauvais.
 
lundi 15 avril 2019, incendie de Notre-Dame de Paris
 
 

Publié dans Divers

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Klapisch saumon fumé

Publié le par Carole

- C'est toujours comme ça, la première fois", disait tranquillement la bonne des Amodio à donna Rosa : "Faut pas vous frapper. Ensuite, petit à petit, on s'habitue. 
 
(Anna Maria Ortese, "Une paire de lunettes", in La Mer ne baigne pas Naples)
 
***
En ce temps-là, je voyais le monde en
Klapisch saumon fumé
flou.
 
 
En ce temps-là, je n'y voyais que gouttes et brouillards, ombres flottantes et reflets miroitants.
En ce temps-là, je voyais le monde en Monet et en Pissaro, en Cézanne et Seurat et crayons Caran d'Ache.
Autant dire que je le voyais en beau.
 
Jusqu'au jour où on s'en est aperçu.
Où on m'a posé sur le nez une paire de lunettes. C'en était bien fini, de voir le monde en flou, de voir le monde en beau, il a fallu le voir en vrai.
 
Ce fut une douloureuse épreuve. Je me souviens de ma marche hésitante, sur les trottoirs dont chaque irrégularité blessait mes yeux de verre, entre les vitrines gardées de mannequins aux fronts blancs et aux lèvres écarlates, aux doigts longs hérissés d'ongles durs. Un grand vertige m'avait saisie, face à ce monde que je ne pouvais plus inventer, mais qu'il me fallait, impitoyablement, observer.
 
J'ai réussi, enfin, au sortir de chez l'opticien de la rue des Trois Clefs, à regagner titubante, accablée, la "Quatre Ailes" de mon père. Prétextant la fatigue, j'ai aussitôt retiré mes lunettes et je les ai rangées dans le petit écrin soyeux et boutonné comme un corsage que m'avait donné l'opticien. J'avais bien l'intention, une dernière fois, de profiter des couleurs de la nuit - ces fabuleuses lumières diffractées roulant la couleur comme des vagues, que j'ai reconnues sans hésiter, des années plus tard, dans les paysages nocturnes de Van Gogh.
Il y avait, tout particulièrement, sur la route de Vendôme, juste avant le carrefour de Villebarou, ces hautes floraisons d'oiseaux flous, roses et bleus, immenses et palpitants dans leurs ailes battantes. Je les admirais tant. J'en rêvais jusque dans mes rêves. J'attendais toujours le moment où la "Quatre Ailes" passerait devant - bien trop vite -, de son petit trot léger d'oiseau blanc tiré à quatre chevaux.
 
 Justement mon père avait ralenti... apparemment mon incapacité, tout à l'heure, à déchiffrer ZU (non, je ne peux pas, zut et zut) l'avait sidéré.
-Et ça, là, tu peux le lire, quand même, sans lunettes ? Tu ne vas pas me dire.... ? Non ?  tu ne peux pas lire ça ? même pas ça, vraiment pas ? 
 
Lire ? Qu'y avait-il à lire ? On n'épelle pas les merveilles, on les contemple et ça suffit.
Il s'est arrêté tout à fait. Un long couinement douloureux a parcouru les flancs fourbus de la petite "Quatre Ailes".
-Mets tes lunettes !
Je les ai chaussées comme on enfile dans les contes les lourds sabots de bois qui vous ramènent sur la terre.
 
KLAPISCH SAUMON FUME
 
Voilà ce qui était écrit dans le ciel en lettres énormes et nettes.
 
KLAPISCH SAUMON FUME
 
La "Quatre ailes" a repris son élan dans la nuit qui se refermait.
J'ai hésité.
Et puis, réflexion faite, je n'ai pas retiré mes lunettes pour les ranger à nouveau dans l'écrin boutonné.
J'avais décidé de les garder.
Pour toujours.
Car si le monde avait cessé d'être flou, d'être beau et magique, il avait quand même gagné quelque chose :
il était devenu intéressant.
 

Publié dans Blois, Enfance

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Le gui

Publié le par Carole

Le gui
Un gui d'an neuf... il y avait si longtemps que je n'en avais vu.
 
Celui-ci m'attendait dans une crêperie du Croisic, terre bretonne où l'on n'a pas encore oublié tout à fait les rites des anciens Celtes.
Etrange parasite, ce gui qui ne vit que de la sève qu'il réussit à pomper à son hôte, mais ne le tue jamais, et même l'orne en hiver de sa verdure insolente et de ses baies grasses de glu. Mendiant enrichissant son donateur, misérable rhabillant de vie fraîche le tronc noirci de son hôte...
Pas étonnant qu'il soit devenu le symbole de l'espoir, des amours qui s'obstinent, du désir farouche de faire souche et de prospérer.
 
Je me souviens d'avoir vu, dans ma vieille ville de Blois, lorsque j'étais enfant, d'autres enfants, hardis et loqueteux, qui vendaient dans les rues, au temps de Noël et du Nouvel An, de pauvres et éclatants bouquets de gui.
Ils avaient des voix rauques toutes cassées de froid, et des dents qui brillaient, toutes souillées de faim. Ils criaient dans le froid, serrant dans leurs mains sombres des gerbes d'un vert tendre où tremblaient, perles rondes et luisantes de givre, les baies très blanches qui s'écrasaient en taches sur leurs vêtements râpés. 
C'était si triste de voir ces gamins de mon âge héler pour quelques sous les passants qui se détournaient. C'était si fabuleux d'imaginer leur ascension, la nuit, dans les peupleraies obscures où ils grimpaient, si haut, jusqu'au sommet des arbres immenses, tout au bord des étoiles. Des mendiants merveilleux.
"Mais avance donc, à la fin. Ce sont des Gitans, tu vois bien, des Gitans. Ils l'ont volé, leur gui, avance donc, on va manquer le car, mais qu'est-ce que t'as, à les regarder comme ça ?"
 
A l'arrêt du car, devant le square Victor Hugo, on racontait qu'un soir, une dame avait pris par la main une petite fille, plus frêle et plus mal vêtue que les autres, qui claquait des dents devant l'étal du marchand de gaufres. La dame lui avait acheté tout son gui, qu'elle avait laissé sur un banc, en plein milieu du square, là, juste devant le grand cèdre dont les racines sont comme des cordes. Puis elle avait emmené la petite fille à "La Belle Jardinière", et lui avait acheté une tenue d'hiver complète. Ensuite, pour parfaire son oeuvre, elle était passée chez Crochet où elle avait choisi des bottines bien vernies, avant de relâcher dans les rues l'enfant luxueusement attifée. Avec sa frimousse toute crasseuse, ça faisait drôle de la voir en dimanche, la Romanichelle.
-On se demande ce qui lui est passé par la tête, à la dame, ce qu'elle a pu s'imaginer. Elle a voulu faire son intéressante, voilà... Et la gamine s'est prise pour une princesse, fallait la voir parader avec son manteau couture et ses chaussures Crochet. Mais eux... ah, ça, eux, sûr, ils vont tout revendre, les vêtements, les bottines, même l'écharpe et les gants de laine, tout revendre, c'est sûr. Les Gitans, faut rien leur donner. 
 
Une dame-fée, une petite fille en haillons transformée en princesse ? J'en restais toute rêveuse. Au loin dans les rues décorées, les enfants des Gitans criaient toujours, de leurs voix rauques aussi râpées que les loques qu'ils portaient, le gui des lendemains heureux.
Peut-être qu'au contraire les parents avaient gardé soigneusement les vêtements de la dame, pour les partager et les transmettre, des années durant ? Peut-être que la petite princesse avait eu si honte de rentrer à la roulotte avec ses beaux habits qu'elle était allée courir dans les peupleraies des bords de Loire, jusqu'aux étoiles de gui qui avaient taché et déchiré ses vêtements, les métamorphosant en haillons ?
Et si les Gitans n'étaient pas des Gitans, mais des princes oubliés que des fées quelquefois s'en venaient éveiller de leur longue misère ? Et si, au contraire, nous étions tous des mendiants, tous, nous tous qui nous pensions heureux, tous ceux qui attendaient à l'arrêt du car, et les commerçants de la ville aussi, même la belle Jardinière qu'on ne voyait jamais rentrer ses moutons à la pluie, même le capitaine Crochet qui n'avait qu'une main, mais possédait tant de paires de chaussures, même la fée Marraine qui s'était cru si bonne et si puissante, et qui n'avait, en réalité, fait qu'implorer d'une mendiante l'aumône de sa reconnaissance ?
Comment savoir ?
Peut-être, si j'avais eu le droit d'acheter un bouquet, de le prendre des doigts glacés de ces enfants parias, pour le porter à mon tour comme un flambeau dans les rues de décembre, peut-être, alors, aurais-je pu comprendre ?
Car, je le devinais, il y avait dans ce gui somptueux et visqueux tout le sombre mystère de la fatalité et de la misère héréditaire, toute la force ardente des âmes libres et pauvres qui n'ont jamais eu peur de grimper jusqu'au ciel.
Et, aussi, le plus terrible secret de ce monde de glace, qui est qu'on ne devient un adulte qu'en enfermant en soi, sous le givre et la glu, à jamais ligoté dans ses propres racines, l'enfant qu'on a d'abord été.
 
Mais le car arrivait. Je me suis hissée, parmi les paquets de Noël, les filets débordants de châtaignes et d'oranges, et les paniers d'osier remplis de charcuteries, sur les sièges brinquebalants.
J'ai collé mon visage sur la vitre embuée pour admirer encore les lumières de la ville, que repeignait en vitraux chatoyants le kaléidoscope magique de mes yeux de myope. Et, parmi les paniers, les paquets, les collations au saucisson, les bavardages et les commérages, dans le bercement du moteur et la nuit de l'hiver, sans plus penser aux petits Gitans qui promenaient leur gui comme un Graal un peu sale, j'ai entamé, m'endormant peu à peu, mon long chemin vers l'âge adulte.
 
 
 
 
 
 

Publié dans Blois, Enfance

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Porte palière

Publié le par Carole

Une porte palière acoustique, voilà ce qu'il aurait fallu. Une porte a-cous-tique. En plus des boules Quies et du casque où elle avait mis à fond "The Wall".
Des murs épais, entièrement tapissés de liège. Des plafonds à triple couche de polystyrène. De la moquette de laine. Des fenêtres quadruple vitrage. Mais, surtout, une porte palière acoustique.
Pour résister. [...]
 
Suite du récit sur mon blog cheminderonde.wordpress.com
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Comme l'arbre vivant jaillit de l'arbre mort

Publié le par Carole

Comme l'arbre vivant jaillit de l'arbre mort
 
Comme l'arbre vivant jaillit de l'arbre mort,
 
que cette année nouvelle n'efface pas l'ancienne,
mais, grandie sur sa souche, qu'elle soit le surgeon
se nourrissant du tronc où les graines essaiment,
 
qu'elle renaisse et s'élève dans son nid de bourgeons,
 
pour semer sur nos peines son grand bouquet d'espoir !
 
 
 
 

Publié dans Divers

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Noël en rouge, Noël en vert

Publié le par Carole

Noël en rouge, Noël en vert
A tous ceux qui passeront par ici, je souhaite d'heureuses fêtes de fin d'année.
En vert, en rouge. En rouge, envers et contre tout.
Et j'offre, sur mon blog cheminderonde.wordpress.com, cette Plume de Noël.
 
 
 
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