Sur le fil

Publié le par Carole

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Nous voilà aujourd'hui comme cet homme que j'ai croisé dans une rue de Rennes : sur le fil.
Debout, mais un peu sonnés. En noir et saluant les copains morts, nous appuyant à ce que nous pouvons. Ne sachant où conduit cette route de fer qu'on a forgée pour nous. Prêts à dire adieu au malheur, à rire encore de tout comme de vrais Charlie. Ou bien à basculer dans le grand vide, chapeau melon arraché par l'ouragan, comme des charlots perdus.
Attendant, en équilibre au-dessus d'on ne sait quoi.

 

Publié dans Divers

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C
J'aime beaucoup ton texte une fois de plus.
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L
Nous sommes endeuillés, nous sommes éperdus, nous ne savons pas où nous allons, vers quel demain, quel avenir? Nous sommes unis dans l'immense refus de la terreur, la révolte grondante contre le<br /> crime. Nous garderons l'équilibre...<br /> Lorraine
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M
Sonnés mais encore debout<br /> 20 000 personnes hier à la marche organisée à Carcassonne.
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F
La marche nationale de Dimanche contre ces intégristes et le "vivre ensemble" sans eux, fut plus que le peuple l'espérait et c'est magnifique!!Sur le fil, mais désormais un passerelle qu'il faut<br /> renforcer contre des personnes que je ne considèrent pas humaines!! ESPOIR ET COMBAT D'IDEES POSITIVES DOIVENT SE METTRE EN PLACE!! BISOUS FAN
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J
Je n'ai pas peur du fil, j'ai peur de ceux qui le coupe.<br /> Jonas
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Q
Sur le fil... tu as tout à fait raison.<br /> Mais essayons de continuer, comme ils l'auraient voulu, pour que tous ces hommes et femmes assassinés ne l'aient pas été pour rien...<br /> <br /> Nous ignorons ce que sera demain, mais j'espère qu'il n'aura pas tué le rire.
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C
Et ne pas baisser les bras…
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M
J'oublie: le rire en dit souvent plus que le sérieux. Il est d'ailleurs en général (...) plus stable que la rationalisation à tout crin.
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M
Cette silhouette noire à la fine canne et le bras négligemment levé je la trouve élégante et j'aime son geste souriant et sobre.
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C
Toujours debouts ! c'est l'essentiel.<br /> J'aime que tu habilles ces moments barbares de tes mots en poésie...
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M
Equilibre précaire, fragilité de nos valeurs et de nos certitudes, que dire! Levons nous toujours plus grands, toujours plus vaillants!
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Z
...
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F
notre vie ne tient qu'à un fil
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A
Bonjour Carole - Non, non il ne faut pas perdre l'espoir. Il faut combattre, il faut rester debout et ne pas sombrer dans le chaos. Non il faut vivre libre avec le courage de dire,<br /> d'écrire.Combattre pour la liberté d'expression et la liberté de penser. Courage
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C
<br /> <br /> Ce sera en effet, désormais, le mot : "Courage". Et il y a bien des formes de courage - ou de lâcheté.<br /> <br /> <br /> <br />
C
A-t-il jamais existé ce monde de gentlemen auquel me fait songer cette silhouette ?
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J
Sonnés, oui. Mais tous ensemble, nous ne devons pas nous résigner. Nos petits enfants attendent et méritent autre chose de nous. C'est en nous qu'il faut faire grandir un monde de paix. Amitiés.<br /> Joëlle
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X
Nous allons basculer dans une société de plus en plus sécuritaire, ce qui n'est pas drôle du tout, et de plus en plus clivée, ce qui ne l'est pas non plus. Toutes les dérives sont possibles.
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C
<br /> <br /> Ce sont des dérives qu'on peut craindre. On peut craindre beaucoup de choses, à vrai dire. Et même espérer ! J'ai essayé d'exprimer tout cela dans le récit que je viens de poster sur<br /> wordpress. <br /> <br /> <br /> <br />
N
Pour garder l' équilibre, les yeux ouverts, peut-être sommes-nous en guerre. On ne pourra pas dire: je ne savais pas.
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R
Baisser les bras, certes non ! Prêts À basculer, certes non !<br /> Mais prêts DE basculer, parce que l'on nous y poussera, oui ...<br /> <br /> Les exécutions chez Charlie-Hebdo, - car ce n'est en rien un attentat, mais bel et bien de froides exécutions ! -, celles des otages à la Porte de Vincennes, correspondent à des méthodes nazies<br /> !<br /> <br /> Je crois très sincèrement, Carole, que nous l'acceptions ou non, que les pays européens vont être progressivement engagés dans un état de guerre ...
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A
On va avoir du mal à se remettre de tout ça...Et on ne peut que s'inquiéter pour l'avenir.
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A
Nous sommes encore debout, sonnés, certes, mais prêts à basculer dans le vide, sûrement pas!<br /> Ne baissons surtout pas les bras.
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R
Je crois que, d'une manière ou d'une autre, nous devons nous considérer en guerre ...
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C
<br /> <br /> Franchement, c'est difficile à dire. A quel moment passe-t-on du "terrorisme" à la guerre ? Je crois qu'on est encore au premier stade, mais "ça" avance vite.<br /> <br /> <br /> <br />
A
Bravo pour cet hommage aussi original que profond ! C'est magnifique.
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J
Faites l'humour pas la guerre, sonnés mais reprenant espoir d'un monde meilleur...
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H
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