La femme au chat

Publié le par Carole

    Je m'étais tout simplement arrêté derrière elle au feu rouge. Elle revenait, comme moi, du centre commercial, et s'apprêtait à rejoindre, à gauche, la route de La Chapelle. [...]
 
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Publié dans Récits et nouvelles

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A
C'est vrai, il y a de l'impudeur dans le fait d'écrire, mais cette impudeur est nécéssaire, je pense( mais il me faudrait plus de temps pour développer)<br /> Ton narrateur , un peu "imposteur" un peu lâche, un peu voyeur est très humain finalement et il est touchant, pris à son propre piège. J'aime bien ce genre de personnage...
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C
<br /> <br /> Impudeur nécessaire, je le crois aussi.<br /> <br /> <br /> <br />
A
Je n'aimerais pas être à la place de ton narrateur à la fin de l'histoire: Avec une certaine désinvolture ( à la limite du voyeurisme)il a suivi cette dame, a pénétré dans son univers, et puis<br /> s'est senti touché, remué...Il a fait naître l'espoir et semblait apporter une solution en sachant qu'il ne pourrait pas remplir ses engagements.<br /> Nos vies sont souvent faites de ces petites lâchetés, de ses accommodements dont on n'est pas forcément fiers!
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C
<br /> <br /> Il le dit lui-même, il est un "imposteur indigne"... ce qui ne l'empêche pas d'aller jusqu'au bout. En cela il est, pour moi, "le romancier", et qui pourrait être romancier sans remords, avec<br /> tout ce que cela suppose de "voyeurisme" dans l'observation du réel ou dans l'analyse d'intimités construites par la fiction ? On peut penser aussi à ces photographes qui saisissent dess<br /> détresses, puis se contentent de publier leurs photos.<br /> <br /> <br /> En fait j'ai traité deux sujets en même temps : la solitude et le désir d'enfermer la douleur dans un univers délicat et "parfait" - et l'écriture, qui fouille avec impudeur les vies.<br /> <br /> <br /> <br />