La Tragédie

Publié le par Carole

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Stendhal reprochait au Théâtre Graslin de n'avoir que huit muses. Il n'avait pas remarqué sans doute que cette Tragédie, qui ouvre le cortège, est double : déesse et actrice, élégante et terrible, femme qui vient de retirer son visage d'homme, vérité et illusion confondues, elle tient par les cheveux son masque de vieil Oedipe comme une tête sanglante de Jean-Baptiste. Près d'elle danse une Salomé déhanchée au sein nu - Terpsichore.

Ici, comme ailleurs, l'un est deux, et le simple multiple. 

Publié dans Nantes

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