A Ville-Evrard
Elle était toujours un peu éblouie, lorsqu'on ouvrait la porte. Éblouie, anxieuse aussi... s'il allait l'attendre, là, dans la lumière du dehors ? Mais non, il n'aimait pas le soleil, son âme était bien trop remplie de nuit. Elle regarda lentement autour d'elle, palpitante. Tous s'étaient égaillés dans le jardin. Elle était seule et elle se rassura.
C'était bon d'être en vie, et libre presque, et de sentir passer dans ses cheveux le souffle heureux de l'été bleu...
Elle huma l'air tendre où flottait l'odeur des foins mûrs et des fleurs des parterres, tituba, comme saisie d'ivresse, et commença sa marche, lente, boitillante, hésitante. [...]
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