Porte close

Publié le par Carole

Porte close
On aura beau attendre
Espérer enrager
Appeler et sonner
Relire les vieux papiers
Qui disaient que jamais
 
C'est à c'est sans espoir
C'est à ne pas y croire
Que le monde a changé
Qu'il est devenu vieux
C'est à ne pas d'histoires
 
On nous les a fermées
Les issues de secours
Et la clé a rouillé
Dans l'herbe barbelée
Mais on appelle encore
 
On sonne et on ressonne
Il n'y a plus personne
On cogne et on appelle
Où donc sont-ils allés
Ceux qui nous ressemblaient
 
On s'écorche la gorge
Et on se tord les ongles
Et on se heurte encore
Aux portes obstinées
Au visage de lèpre
Et de fer
                 du mensonge.

Publié dans Divers

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Q
J'espère qu'un jour nous pourrons avoir devant nous des portes ouvertes, des visages souriants, et, surtout, des mots de vérité et de sagesse.<br /> <br /> Merci pour les tiens, Carole.<br /> Passe une douce journée.
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J
L'espoir n'est plus, doit-on se battre ou baisser les bras ? La porte de la vérité est bien quelque part, dans un monde autre. Amitiés. Joëlle
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G
Sortie de secours et il faut patienter ?
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F
et nombreuses sont les portes qui restent closes
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L
Une sortie de secours d'autrefois, qui arrête encore les contemplatifs, et dans son énigme leur pose question. Oui, Carole, nous piétinons devant cette invite à sortir, pour aller où, pour voir qui, pour entendre quoi? Il n'y a plus rien à voir, il n'y a plus rien à entendre, nous sommes enfermés dans un cercle de feu et aucune issue ne s'entrouvrira plus... <br /> Lorraine
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C
Je me suis récemment abonnée à votre blogue. Ce matin, votre "Porte close" me laisse complètement bouleversée. Il me semble qu'il y a tellement de portes fermées autour de moi depuis quelques temps, des portes matérielles et des portes immatérielles ...
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C
Merci, Colette, à bientôt donc.
A
... Mais que de portes fermées, murées à Nantes. Par exemple,<br /> http://blogdenantes.blogspot.fr/2015/12/on-mure-les-pissotieres-en-bas-du.html
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A
Ah ! mais le pape a ouvert aujourd'hui la porte du jubilé de la miséricorde, alors qu'il y a 50 ans elle se refermait sur le concile Vatican 2.
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A
Ils ne nous entendent pas. Ils ont bien trop à faire pour trouver le chemin. Gardons l'espoir puisqu'on nous dit de patienter. La porte va bientôt s'ouvrir.
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M
Un peu comme dans la vie quand on se démène et que le petit coup pouce du destin ne se montre pas!
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M
Terrible ces portes closes, défraichies, tavelées par les ans, sur des vies enfuies sans espoir de retour.<br /> un beau poème mélancolique
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P
S'il demande de patienter<br /> c'est peut être pour avoir un peu de temps<br /> pour nous préparer un bel accueil<br /> à la hauteur de nos espérance<br /> <br /> Pour les plus pressés il suffit peut être juste de rentrer par la porte d'entrée :-)
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F
oulla! joli poème, mais quel pessimisme!!! Un seul mot : ESPOIR!!! il fait résister et on sait faire!! Bisous Fan
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K
Il est dit sur l'annonce de patienter. Probablement les personnes qui nous ressemblent viendront bientôt a l'issue de secours, probablement elles sont la, perdues et diluées dans la foule asphyxiante, bruyante et aveugle. Probablement il faut savoir les attendre et puis savoir les trouver :-)
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K
Il est dit sur l'annonce de patienter. Probablement les personnes qui nous ressemblent viendront bientôt a l'issue de secours, probablement elles sont la, perdues et diluées dans la foule asphyxiante, bruyante et aveugle. Probablement il faut savoir les attendre et puis savoir les trouver :-)
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M
Aïe, aïe, pas drôle ce monde ! Serait-il vraiment sans espoir ? Je ne puis m'y résoudre.
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A
Terrible poème pour une terrible réalité.
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L
reste t-il encore des issues de secours ?
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C
Des portes murées, des visages fermés, crier jusqu'à en perdre la voix. <br /> Le pessimisme vous gagnerait-il ?
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P
J'en suis encore à patienter... Mais combien de temps ? C'est si long...
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R
Quel monde horrible vous nous présentez là, Carole : des piques d'un côté, ds portes obstinées de l'autre ...<br /> Et où est le soleil ?
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A
A coups de massue s'il le faut, mais on les rouvrira, les issues de secours!!!
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J
Bonjour Carole... un vieil écrit à voir, inutile d'insister, tu le dis bien...
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