L'orage
C'était l'orage qui l'avait réveillée.
Elle dormait si bien, d'habitude. Si profondément. Olivier en plaisantait souvent : Rien ne pourrait te réveiller, pas même un tremblement de terre. Tu dors à poings fermés.
À poings fermés - quelle drôle d'expression. Serrait-elle vraiment les poings quand elle dormait ? C'était bien laid, alors... et pour se protéger de quoi aurait-elle ainsi fermé ses poings ? Jamais elle ne faisait le moindre cauchemar.
Olivier se trompait... mais, vraiment, cet orage était terrible.
Par la fenêtre ouverte c'était comme si quelqu'un s'était engouffré, secouant le rideau et cognant au carreau. Une forme agitée et furieuse qui voulait qu'on l'écoute, et qui soufflait le froid et la pluie.
— Olivier, murmura-t-elle. Olivier...
Soudain, elle s'aperçut qu'elle était seule. [...]
Suite du récit à lire sur mon blog cheminderonde.wordpress.com