La maison
Comme autrefois, ils s'étaient engagés dans le raidillon, main dans la main, d'un même pas joyeux.
Comme autrefois elle avait admiré les aubépines, et elle avait cueilli quelques fleurs au passage, tandis qu'il évaluait, dans les fourrés de ronces, la récolte de mûres à venir.
Comme autrefois il avait dit, au virage de la fontaine, devant la vieille sainte Lucine : "Mi-côte", comme autrefois elle avait répondu : "Ou bien mi-pente", et ils s'étaient souri, en échangeant les mots rituels.
Puis ils s'étaient assis, l'un près de l'autre, promeneurs fatigués, irrésistiblement attirés par ce large banc de bois qu'on avait installé près de la fontaine, et qui, autrefois, n'y était pas. [...]
Suite du récit à lire sur mon blog de récits et nouvelles cheminderonde.wordpress.com