Etre et entrer

Publié le par Carole

Etre et entrer
    Ce soir-là, au-dessus de la porte du Lieu unique, deux lettres étaient éteintes, si bien que le mot "être" apparaissait tout vif et brûlant dans le mot "entrée". Je n'avais jamais pensé à la parenté de ces deux mots. Jamais non plus imaginé qu'une présence pouvait s'inscrire à l'intérieur d'une absence.
   Je l'ai trouvé étrange et beau, le bref message de ces lettres de néon vacillantes, qu'on réparerait dès le lendemain sans doute.  

Publié dans Fables

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H
C'est là quelque chose que je n'avais pas pensé....encore. Merci pour cette vision des mots.
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Q
Être... entrer... c'est si vrai !<br /> J'aime la façon dont tu interprètes cette absence.<br /> J'espère qu'ils ne répareront pas trop vite.
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L
"Etre", c'est vrai que ce mot unique convient au "Lieu Unique" ! Nous sommes quelquefois surpris par les raccourcis de la vie. Celui-ci a beaucoup de force inattendue,chère Carole.<br /> Lorraine
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J
Si on examine les mots, on constate que chacun d'eux révèle d'autres mots qui eux même se découvrent, c'est un univers gigogne étonnant... Belle trouvaille Carole... Jonas
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N
bravo pour le coup d'oeil, moi aussi, je n'avais jamais vu le mot etre dans entrée; intéressant.<br /> Bon vendredi.
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M
Quand le hasard met la rue en scène, il est amusant de le laisser mener le jeu!
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Z
de magnifiques pensées...
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P
Bonsoir,<br /> c'est amusant, je n'avais jamais non plus songé à la proximité de ces deux mots. Merci de ce regard là.<br /> Anne
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S
Oui, la vétusté des choses donne parfois une autre orientation à ce que l'on croit ...
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N
Né, être... ** )
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F
si on peut rentrer c'est qu'on est
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J
Parfois, les êtres disparus ou absents sont encore plus présents. Encore un paradoxe de la vie. Merci pour tes réflexions toujours si intéressantes. Amitiés. Joëlle
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G
Je dirais, quant à moi, qu'on peut être sans entrer mais qu'il faut être pour entrer, sauf à entrer dans l'être ! Bon, j'ai fini, je peux sortir, sans passer pour le sot qui a jeté un sort ? Bref, merci pour cet instant de réflexion et bravo pour ton oeil avisé qui a découvert ce prétexte "philosophique" !
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A
Ça y est j'ai encore laissé passer un "s" de trop ("mais quels sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ?" - l'aiguillon du mental...)
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A
Le plus étrange, est que les lettres manquantes indiquent "NE" ce qui souligne simultanément la négation de l'être. Or précisément pour "Etre" il n'y a pas d'entrée : il suffit de nier sa propre existence.<br /> Merci Carole ! Tu mets toujours le doigts sur de grandes vérités.
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L
Je n'y avait jamais pensé non plus! C'est étrange comme les mots peuvent faire s'envoler nos pensées...<br /> Belle journée
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A
Qu' "une présence pouvait s'inscrire à l'intérieur d'une absence" me fait penser à l'un de tes billets où tu montrais deux photos prises à plusieurs années d'intervalle. Une famille complète sur la première et la même avec un personnage en moins sur la seconde (le père, me semble t-il) qui pourtant "est toujours là", omniprésent à la place vide.
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O
"Et jamais personne ne se distingue en entrant par la fenêtre ?".........il risquerait d'être traité de ....."sot" ....à la sortie ?
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C
Et jamais personne ne se distingue en entrant par la fenêtre ?
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J
Eh oui être c'est faire son entrée dans le monde... rien ne t'échappe ! Merci.... ;-)
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