Les murs
Au "pocheur" inconnu qui transforme en décor le ciment de la ville, et fait de nos trajets de lents chemins de ronde. A l'artiste modeste qui pose sur nos murs comme sur des cimaises ses grands cartons pensifs, peints à l'encre des nuits pour les petits du rêve.
Tant de mystères grandissent dans ce qu'on croit bâtir
Et tant de nids éclosent de tout ce qu'on détruit.
Les lents chemins qui mènent vers la vie qui s'éveille
Naissent aux terriers profonds des ombres qui sommeillent.